Aujourd’hui j’aimerai vous parler de l’ostéopathie pour animaux, une approche complémentaire de la naturopathie, et plus précisément de Mélanie.
Mélanie est une jeune ostéopathe que j’ai eu la chance de rencontrer en début d’année et avec qui désormais je collabore souvent afin d’apporter cette complémentarité à vos animaux (exemples plus bas dans l’article), tout en permettant une réelle synergie puisque nous échangeons régulièrement les cas communs avant et après nos séances.
Voici quelques mots de sa part afin de présenter brièvement son métier:
« Après 5 ans de formation et un remplacement de trois mois dans un cabinet à Sierre, je me suis installée en tant qu’ostéopathe animalière indépendante en Valais depuis février 2022.
Par habitude, nous pensons souvent à faire appel à l’ostéopathie lorsqu’une boiterie ou tout autre trouble de la locomotion apparait chez notre animal. Pourtant, il ne faut pas oublier tout l’aspect préventif de notre métier. En effet, un check-up annuel avec l’ostéopathe permettra d’éviter une accumulation de dysfonctions et de compensations, pouvant entrainer l’apparition de divers symptômes tels que des douleurs chroniques, mais également de conserver une mobilité saine des différentes structures et un équilibre harmonieux des systèmes de l’organisme, et ce, à tout âge de la vie de l’animal. De plus, l’ostéopathie peut être un soutien bénéfique dans de nombreuses pathologies auxquelles on ne pense pas de prime abord. Bien qu’un bilan vétérinaire soit toujours recommandé au préalable afin d’écarter toute suspicion de cas que l’on ne pourra pas prendre en charge, elle pourra ensuite être intégrée dans le traitement de façon parfaitement complémentaire à la médecine allopathique. Par exemple, en cas de troubles hormonaux, l’ostéopathe pourra travailler sur toute la sphère crânienne ainsi que sur les différentes structures responsables de l’harmonie endocrinologique pour réguler la problématique. On retrouve également régulièrement des animaux qui deviennent subitement agressifs ou stressés. Il peut parfois s’agir d’épisodes de douleur très marquée, que l’ostéopathe pourra soulager en intégrant une vision et une approche de l’animal dans sa globalité, tant physique qu’émotionnelle.
L’interdisciplinarité entre la naturopathie et l’ostéopathie animale peut être mise en place dans de très nombreux cas. En voici quelques exemples:
Arthrose, arthrite: lors de problème rhumatismaux, l’ostéopathe va apporter une rééquilibration globale du corps et le naturopathe va se concentrer sur la gestion de la douleur et de l’inflammation.
Troubles digestifs: lorsque la digestion est difficile, la thérapie manuelle va permettre de libérer les flux sanguins, nerveux et énergétiques et un support au système digestif sera amené par la naturopathie.
Soutien de la croissance: cette période de vie pouvant être difficile, en particulier pour les grandes races, une harmonisation de la structure par l’intervention manuelle sera bénéfique pour l’animal, tout comme une complémentation adaptée.
Suivi des animaux sportifs et de travail: les deux approches apportent un support intéressant lors de la préparation physique et en récupération après l’effort.
Remarque: Ces deux thérapies ne remplacent en aucun cas une consultation chez un vétérinaire, et nous nous réservons le droit de refuser ou reporter une séance jusqu’à un diagnostic ou un accord de ce dernier.
Quel merveilleux jour pour vous parler du Sapin, et de son bourgeon :
Le sapin et sa famille, les conifères, sont parmi les plus vieux arbres du monde. Ils sont apparus sur Terre il a quelques 300 millions d’années, bien avant les feuillus.
Leurs aiguilles sont en réalité des feuilles qui ont évolué pour s’adapter aux conditions climatiques de leur biome : leur forme effilée réduit la surface d’échange avec l’air et donc la perte d’eau et la couleur vert foncé, correspondant à une augmentation de la teneur en chlorophylle, permet d’absorber le maximum d’énergie malgré un faible ensoleillement.
Le Sapin : Abies comprend 40 variétés dans le monde. Le sapin blanc ou sapin pectiné (Abies alba ou Abies Pectinata) est l’un des arbres les plus typiques du paysage de nos forêts : il représente le troisième plus grand volume de bois sur pied des forêts Suisses, environ 15%. Il se retrouve surtout dans la région bernoise et dans le Jura et est pratiquement absent des Alpes. Il représente 3% de nos forêts valaisannes. Si ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à regarder le document : Guide la forêt valaisanne (vs.ch).
Le Bourgeon de Sapin Blanc
Un bourgeon est un organe végétal constitué des ébauches de jeunes feuilles imbriquées. Au printemps, leur éclosion est nommée « débourrement ».
Composition biochimique
Le bourgeon de sapin blanc contient :
Une huile essentielle renfermant majoritairement des monoterpènes (limonène, alpha-pinène, camphène, beta-pinène), ainsi que des sesquiterpènes, des esters terpéniques, et des alcools mono-terpéniques.
Des flavonoïdes, des polyphénols, de la résine, des tanins et de la vitamine C.
Ainsi que ses hormones végétales : auxines (croissance) et gibbérellines (éclosion).
Propriétés
Son champ d’action principale en gemmothérapie est l’os dont il consolide la structure.
Il possède la propriété d’inhiber l’activité des ostéoclastes, cellules détruisant le tissu osseux, et stimule au contraire les ostéoblastes assurant la reconstruction osseuse. Il consolide donc la charpente osseuse. De plus, il régularise l’équilibre phospho-calcique de l’organisme car il contribue à la fixation du calcium au niveau du métabolisme osseux. Il constitue donc un excellent minéralisant.
Il sera donc d’une grande aide en cas de croissance difficile (ostéochondrose, principalement chez les chiens de grandes races), durant la phase de consolidation de fractures ou lors de déminéralisation osseuse. Chez les équidés, il sera un support bienvenu en cas de déviation des aplombs.
Autres indications du Sapin Blanc
En aromathérapie, l’huile essentielle de sapin blanc aura comme principales propriétés : antiseptique aérienne, anti-infectieuse respiratoire, anti-catarrhale (diminue la sécrétion de mucus dans le système respiratoire), stimulante et immunostimulante; amenées surtout par la présence des monoterpènes.
D’un point de vue énergétique et psycho-émotionnel l’huile essentielle sera utile en cas de dépressions physiques et psychiques, et sera d’une grande aide pour augmenter la force psycho-émotionnelle et apporter énergie, confiance, apaisement, optimisme et joie, et stimuler les endorphines.
L’élixir de sapin aidera également à faire face au quotidien sans se laisser submerger et permettra de se reconnecter à son être profond, à surmonter les blessures émotionnelles du passé.
Les sapins élèvent la fréquence vibratoire et aident à la guérison et à la régénération. Il n’y a rien de mieux qu’une promenade dans une forêt de sapins pour vous remonter le moral et vous aider à vous sentir bien. De même, en géobiologie ils augmentent le taux vibratoire des habitations.
Recette gourmande
Profitez d’une balade en forêt pour cueillir des jeunes pousses de sapins (ou, petit écart au sujet du jour: d’épicéas… plus courants chez nous et tout aussi bons 😊) et profitez de ce cadeau de la nature pour en faire un délicieux sirop.
Soyez respectueux lors de la récolte : Ne prélevez que ce dont vous avez besoin, de manière dispersée (plusieurs branches, plusieurs arbres, plusieurs endroits) et ne prenez que les pousses latérales, laissez la pousse terminale pour la suite de la croissance.
Rincez votre récolte et déposez-la dans un grand bol.
Faites bouillir de l’eau puis versez-la de manière à juste recouvrir vos pousses et laissez tremper toute une nuit
Le lendemain, faites cuire le tout 15 à 20 minutes à feu doux puis filtrez (chiffon, gaze, ou tamis très fin).
Ajoutez la même quantité de sucre que de liquide obtenu (pesez-le si nécessaire), et faites cuire jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissout en remuant régulièrement. Privilégiez un sucre bio non raffiné.
Versez votre préparation dans des bouteilles en verre préalablement stérilisées.
Les bouteilles sont à stocker au frais et à l’abris de la lumière. Une fois ouvertes, gardez-les au réfrigérateur.
Enfin… détendez-vous et savourez votre sirop dilué dans de l’eau bien fraiche 😊
ATTENTION: risque de confusion
Le sapin et l’épicéa étant tous les deux comestibles, la confusion ne serait pas gênante.
Cependant, une confusion avec l’If serait plus grave: ce dernier étant toxique. Je vous invite à lire l’article écrit par Michaël Berthoud de « Cueilleurs Sauvages », qui explique parfaitement leurs différences, c’est ici… et au passage, n’hésitez pas à en découvrir plus de ce site qui est une vraie pépite locale.
Dans tous les cas, si un doute subsiste, abstenez-vous !
Légendes et traditions
Le Sapin de Noël
Pour nos ancêtres Celtes et Gaulois, le sapin tenait un rôle tout aussi important que le hêtre dont ils mettaient une bûche dans le foyer, la nuit du solstice d’hiver pour se protéger des foudres du ciel. Ils nommaient cette nuit du 21 décembre « la nuit du sapin argenté », raison pour laquelle ils faisaient aussi souvent brûler du sapin. Ainsi, ces deux arbres furent récupérés pour fêter Noël : l’un étant présent dans nos assiettes sous la forme de la bûche de Noël, l’autre jouant le rôle de l’arbre de Noël…
Enfin ceci étant l’une des nombreuses provenances possible de cette tradition.
Dans les écrits, la première histoire où les sapins ont été associés à Noël remonte à début 700.
Mais la tradition du sapin a surtout commencé à se répandre au XVe siècle dans les régions protestantes d’Allemagne, les catholiques préférant la crèche. Une légende raconte que Martin Luther fut le premier à mettre des lumières sur l’arbre de Noël en posant des bougies allumées sur ses branches pour imiter un scintillement d’étoiles dans une forêt de sapins.
En France, c’est en 1738 que la Polonaise Marie Leszczynska, mariée à Louis XV, en installe un au château de Versailles. Elle sera imitée à Vienne en 1816 par Henriette de Nassau-Weilbourg, puis par la duchesse d’Orléans Hélène Louise de Mecklembourg-Schwerin, au palais des Tuileries en 1837. Mais la tradition ne prend vraiment dans la population française qu’après 1870, quand elle est importée par les immigrants qui fuient l’Alsace et la Moselle annexées par les Prussiens. C’est ainsi que dès 1960 il est présent dans la plupart des foyers.
Et si une petite pause de lecture vous dit, cette histoire vous est contée: ici.
L’arbre de la naissance, du bonheur et de la prospérité
Avec son feuillage toujours vert, le conifère marque le triomphe du soleil sur l’hiver. Il symbolisait le renouveau, l’abondance et la lumière, parfois même la vie éternelle et il était présent dans bon nombre de traditions :
A travers l’Europe du Nord, le sapin a toujours été l’arbre de la naissance, il représentait l’immortalité de l’âme et protégeait le début de la vie. A la naissance, la mère et l’enfant étaient bénis avec une bougie de sapin, portée trois fois autour du lit.
Certains peuples l’associaient également à l’amour. En Allemagne, les nouveaux époux à la tête du cortège nuptial tenaient une branche de sapin ornée de bougies et dans certains endroits du pays, un jeune arbre était planté devant la demeure des mariés en signe de fécondité.
On retrouve des traditions similaires en France où des arcs façonnés avec des sapins étaient placés devant la porte des nouveaux époux et en Roumanie où un sapin de la taille du futur marié était placé dans la cour, autour duquel on chantait et dansait gaiement pour éloigner tout malheur sur le couple.
Il était également un symbole de protection. En Savoie, l’arbre protégeait de la foudre et des sorciers. Les bergers et les bûcherons taillaient une partie d’un sapin à cinq rameaux en forme de main et l’accrochaient au-dessus de la porte de leur logis.
Une coutume allemande perdure encore aujourd’hui, et aussi chez nous, à fixer sur le toit des nouvelles maisons une couronne de verdure ou un sapin pour porter chance aux habitants.
En Silésie, on en suspendait derrière la porte des étables, pour que les vaches prospèrent et dans l’Allemagne du Nord, lorsqu’on mène pour la première fois les vaches au pâturage, souvent la dernière vache « die bunte Kuh » est ornée de petites branches de sapin.
Dans le monde féérique
Les sapins, spécialement ceux isolés passent aussi pour être habités par des êtres féeriques :
Jadis, quand approchait Noël, chaque montagnard parcourait les forêts afin de trouver un beau sapin. Soucieux de la survie de l’arbre, certains préféraient le déraciner plutôt que de le scier. Ainsi pouvait-il lui donner une seconde chance en le replantant après les fêtes. Mais les Russes et les Allemands coupaient prudemment le tronc des sapins à leur base. Car selon une tradition commune à ces deux pays, la souche d’un tel arbre pouvait être habitée par un elfe. Retirer de terre les racines amenait à blesser l’être féerique et à partager sa souffrance. On raconte qu’une paysanne, ignorant ce principe, commit l’irréparable. Après plusieurs jours de tourments, elle périt au même instant que l’elfe.
Le thème de l’arbre arraché à la terre est commun aux superstitions de plusieurs pays. Les folklores suisse et tyrolien représentent par exemple le Génie de la forêt avec un sapin déraciné dans sa main. Cet être vit dans les arbres de cette espèce et lorsqu’un bûcheron attaque un tronc « habité », il gémit et supplie l’homme de laisser sa maison debout.
A chaque Noël, les Suédois placent des représentations de lutins au pied de leur sapin ou les accrochent aux branches pour le décorer. Ces petits bonhommes nommés les « Tomtes« , sont des êtres bénéfiques qui vivent sous la maison et sont chargés de veiller sur les hommes et le bétail et d’apporter les cadeaux de Noël.
Les slaves croyaient en l’existence du « bannik« , un lutin hargneux demeurant dans l’espace consacré au bain. Pour l’adoucir et éviter qu’il ne sème des maladies dans ces lieux en créant des courants d’air froid, on lui offrait des branches de sapin, une savonnette et de l’eau. Ainsi, la veille de Noël, les femmes slave, munies de leurs offrandes, se rendaient dans ces cabines de bain. Si un souffle chaud caressait leur visage, l’année suivante leur serait favorable, mais s’il était froid, l’infortune serait au rendez-vous…
Il est des êtres de féerie taquins et agaçants qui peuvent briser la quiétude d’une famille. Pour chasser ces importuns, les Russes leur demandaient de compter le nombre exact d’aiguilles sur un grand tas de branches de sapin empilé pour l’occasion. Cette tâche longue et fastidieuse décourageait les êtres qui ne remettaient plus les pieds dans cette demeure.
Une légende raconte aussi que dans une forêt de la Haute-Saône vivent douze aimables fées qui avaient l’habitude d’assister aux veillées des villageois. Lorsque les douze coups de minuit sonnaient au clocher, elles rejoignaient les bois, refusant d’être accompagnées. Une nuit, un jeune homme trop curieux suivit ces mystérieuses femmes pour découvrir leur demeure, ce qui le laissa fort étonné : chacune se glissa dans un tronc de sapin pour y dormir. Trois jours plus tard, lorsque ce jeune curieux grimpa sur la cime d’un autre sapin pour y récolter de la poix, il fit une chute fatale.
Une autre histoire dit que lors d’une noce, ces douze fées firent don de rameaux de sapin à la mariée ainsi qu’à ses demoiselles d’honneur. Ces dernières regardèrent avec dédain les branchages avant de les jeter à terre. La mariée, touchée par la présence de ces créatures à son mariage, garda ce cadeau, alors que ses compagnes les jetèrent au sol. Mal leur en a pris : le lendemain matin, le rameau de la mariée était d’or. Apprenant cela, les demoiselles d’honneur cherchèrent mais ne purent retrouver les branches abandonnées.
Et dernier conseil lié à ce monde féérique : observez bien la ramure des sapins durant les quatre semaines précédant Noël, vous aurez peut-être la chance de voir des branches en or ! Celles-ci apparaissent lorsque les fées de Noël, durant leur distribution de cadeaux, frôlent en plein vol les rameaux. Ceci pourrait faire des heureux !
Quelque soit le type de pelage de votre animal, les poils ont un cycle de vie : ils poussent (phase anagène), vivent (phase catagène) et meurent (phase télogène) en permanence, comme vos cheveux.
A certaines périodes de l’année, la quantité de poils qui tombe est plus importante : c’est la mue.
L’importance, la période et la durée des mues dépendent de nombreux facteurs : race, état de santé, alimentation, influence hormonale et bien sûr pour les principaux : la durée du jour et les variations de température.
Alors que certaines races (Caniches, Bedlington Terrier, Yorkshire… pour les chiens ; Angoras pour les lapins…) ne muent presque pas (mais demandent, pour la plupart, un entretien très régulier de leur pelage…), d’autres, comme les races nordiques chez les chiens et les chats ou le Curly chez les chevaux, perdent jusqu’à des touffes entières lors des variations saisonnières.
Les femelles non stérilisées ont tendance à perdre leur poil au début des chaleurs et une forte perte peut également être observée après une portée, alors que celles stérilisées vont plutôt le perdre de manière plus régulière toute l’année.
Quant aux chats ou lapins d’appartement, ne sortant jamais et étant donc exposés aux éclairages artificiels et à une température plutôt constante, ils perdent leur poil de manière régulière au fil des mois et ne présentent pas une mue marquée.
Durant ces périodes, il convient d’adopter quelques habitudes afin d’aider nos compagnons :
1. Brosser, brosser… et encore brosser, même les poils courts.
Un brossage régulier permet d’aider son animal à éliminer son poil mort et évite ainsi les « bourres de poils ». Cela évite aussi, accessoirement, que celui-ci ne s’accumule sur votre sol, vos meubles, vos vêtements… 😉 La fréquence et le type de brosse ou de peigne dépendront du pelage de votre compagnon.
Pour les lapins, ce geste est d’autant plus important, car au contraire des chats, ils ne peuvent se faire vomir lorsque des boules de poils se forment dans le système digestif (appelées trichobézoards). Ces dernières peuvent provoquer une occlusion intestinale qui représente une urgence vétérinaire (tout comme pour les chats malgré tout).
Un brossage régulier favorise également la circulation sanguine au niveau des tissus cutanés et aidera ainsi le processus de mue.
2. Apporter une alimentation de qualité
La période de mue est fatigante pour l’animal, la fabrication d’un nouveau pelage est un effort métabolique important et les besoins en nutriments sont accrus.
Afin de maintenir un équilibre au sein de l’organisme de l’animal, il convient donc d’apporter une alimentation de qualité et des compléments nutritionnels sont les bienvenus, en particulier pour les séniors ou pour des animaux fragilisés ou présentant une forte perte d’énergie.
Ces apports et leurs besoins seront à déterminer selon plusieurs facteurs, tels que l’espèce, l’âge, l’alimentation habituelle, l’état général, etc., mais globalement :
Un apport en Omega-3 a un effet bénéfique sur la santé de la peau et du poil. Les sources les plus connues sont l’huile et les graines de lin, l’huile de soja, l’huile de cameline, des algues et microalgues et l’huile de poisson.
Un ajout de Biotine peut également s’avérer intéressant. Cette vitamine hydrosoluble du groupe B participe (entre autres) à la régénération des cellules des poils (ou cheveux) et de la peau. On la trouve dans des aliments tels que la levure de bière, les céréales complètes et les oléagineux, ou directement sous forme de complément dans les magasins spécialisés.
Chez le lapin, une alimentation très riche en fibres doit être privilégiée durant cette période afin d’aider le système digestif à évacuer les poils ingérés : du foin, du foin et encore du foin. Il doit également beaucoup s’hydrater : s’il ne le fait pas de lui-même, ajoutez des aliments frais.
3. Drainer la peau
Un drainage désigne le fait de « nettoyer« , de désengorger un organe de son accumulation de divers toxines et déchets qui génère une surcharge générale qui le fatigue. Une accumulation de déchets dans le tissu sous-cutané peut entraîner démangeaisons, dermatites, mauvais état du pelage, pellicules, etc.
En périodes de mue, cet organe étant très sollicité, il serait judicieux d’effectuer un drainage afin de contribuer au maintien de sa santé et prévenir tout déséquilibre qui pourrait affecter le bon processus de renouvèlement du pelage.
La Bardane, une plante de la famille des Astéracées, habituellement tant redoutée des propriétaires d’animaux par sa capacité à se fixer dans les pelages et les crins, sera ici d’une grande aide.
Et n’oubliez pas vos grands amis durant cette période: l’aspirateur, les rouleaux de papiers collant et les tissus qui n’accrochent pas le poil… et votre courage et votre patience! 😉
Motif du suivi: perte de vitalité et articulations fatiguées
Drainage des émonctoires: Un drainage doux du foie et des reins est effectué dans un premier temps, afin d’aider l’organisme de Baïka à évacuer toxines et déchets accumulés.
Phytothérapie et Gemmothérapie: Baïka présente des troubles communs aux animaux de son âge, provenant de ses structures osseuse, neuronale et circulatoire vieillissantes. Afin de l’aider dans cette période particulière de sa vie, une synergie de 4 plantes spécialement sélectionnées pour elle a été élaborée:
Le Cassis pour son pouvoir d’inhibition des enzymes nuisibles pour les tissus dans le processus inflammatoire,
La Prêle des Champs pour son fort pouvoir de construction et de réparation du cartilage et son effet stimulant de la calcification osseuse,
La Grande Ortie pour ses nombreuses propriétés de « remise en forme »,
et le Ginkgo pour son rôle de protection du neurone et son action sur la circulation cérébrale.
Conseils supplémentaires: En plus des cures naturopathiques, plusieurs conseils ont été donnés à sa propriétaire pour l’aider à soutenir Baïka et lui maintenir également une bonne santé psychique.
Témoignage:
La cure a vraiment aidé, Baïka est mieux dans son petit corps.
Merci à Anouk et Baïka pour leur confiance !! Et si ça vous intéresse, Anouk est une auteur de chez nous… n’hésitez pas à découvrir l’un de ses livres sur Anouk Langel Auteure